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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 23:00

Companais, responsable administratif communal, agents communaux, conseillers, lisez le dernier paragraphe de ce long article... Et vous comprendrez...

Vous le savez, le maire a été condamné pour prise illégale d'intérêts, il doit dorénavant rembourser les frais d'avocats que la commune a payé, car sa faute est personnelle. Il ne peut pas se cacher derrière sa belle écharpe de maire. Il a déjà favorisé ses proches en écartant des companais prioritaires des listes d'attribution de logements qui eux hélàs étaient en situation d'urgence...bref ce n'est pas joli joli... L'Arrêt de la Cour d'Appel est formel sur ce délit de favoritisme du maire.

MAIS il a aussi bénéficié d'avocats payés par la commune. il doit maintenant rembourser.

C'est la loi. Personne n'est au dessus des lois.

L'actualité démontre que certains élus oublient de payer ce qu'ils doivent...Notre bon maire doit payer ce qu'il doit à la commune....pas de phobie de remboursement à Compans ! Le sujet est brûlant !

L'association ANTICOR sera attentive à ce que toute la somme soit intégralement réglée, et que les montants des factures afférentes à cette affaire, existent et soient bien inscrites où elles doivent l'être... ( car sur le grand livre des comptes communaux, il semble, d'apres les premiers examens des experts comptables de l'association, que ce ne soit pas si évident...). Une attention particulière sera portée sur le fait que les montants de frais d'avocats ne soient pas minorés ou cachés dans d'autres prestations. On ne pourrait pas imaginer qu'il y ait des doutes... Ca serait du pénal... C'est pourquoi, la Chambre Régionale des Comptes et saisie, ainsi que la Trésorerie. S'il y avait des doutes sur la sincérité des montants, ce serait très grave...

Au fait, c'est dorénavant à Paris que ce dossier est étudié (qui fera jurisprudence et qui est scruté à la loupe par de nombreuses associations anticorruption) ... Le dossier n'est plus à Compans... C'est du lourd..!

Companais, pour information, sachez que vos conseillers municipaux indemnisés sont déjà informés par lettres recommandées avec AR personnelles de leur devoir de réclamer cette somme (c'est simple, ils n'ont qu'à appliquer la loi et réclamer ce qui est dû à notre commune).

Bref, les bons comptes font les bons amis, M. Le maire réglez vos dettes... Bien évidemment, les juristes spécialisés connaissent les vrais tarifs d'avocats pour la défense de 3 prévenus, en première instance...puis en Appel...car nous rappelons que VOUS avez souhaité aller en Appel...

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Question écrite n° 09026 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)
publiée dans le JO Sénat du 18/09/2003 - page 2819
M. Jean-Louis Masson demande à M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales de bien vouloir lui indiquer si, lorsqu'un maire est assigné devant les juridictions civiles ou pénales pour faute personnelle, la commune peut prendre en charge les honoraires d'avocat et les frais de justice.

Réponse du Ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales
publiée dans le JO Sénat du 05/02/2004 - page 294
Aux termes du quatrième alinéa de l'article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, " la collectivité publique est tenue d'accorder sa protection au fonctionnaire ou à l'ancien fonctionnaire dans le cas où il fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère d'une faute personnelle ". Le Conseil d'Etat a considéré que cette protection fonctionnelle relève d'un principe général du droit applicable à l'ensemble des agents publics, notamment des élus locaux (5 mai 1971, Gillet). Enfin, les articles L. 2123-34 (pour les communes), L. 3123-28 (pour les départements) et L. 4135-28 pour les régions) du code général des collectivités territoriales (CGCT) ont prévu, pour les élus locaux, un dispositif identique à celui existant au bénéfice des fonctionnaires, en vertu de l'article 11 de la loi de 1983. Ainsi, l'article L. 2123-34 dispose que : " la commune est tenue d'accorder sa protection au maire, à l'élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation ou à l'un de ces élus ayant cessé ses fonctions lorsque celui-ci fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère de faute détachable de l'exercice de ses fonctions. Lorsque le maire ou un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation agit en qualité d'agent de l'Etat, il bénéficie, de la part de l'Etat, de la protection prévue par l'article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ". Cette protection constitue une obligation pour la collectivité et donc un droit pour l'intéressé. Elle peut comporter le remboursement par la collectivité à l'élu de tous les frais engagés par lui pour sa défense : frais de déplacement engendrés par la procédure, frais d'avocat, et condamnations pécuniaires prononcées à l'encontre de l'élu (Conseil d'Etat, 28 juin 1999, Menage). De plus, si l'autorité compétente néglige d'assurer la protection due à l'agent public, ou l'assure de manière insuffisante, cette abstention ou insuffisance sont susceptibles de constituer une faute de nature à engager la responsabilité de la collectivité publique concernée.

Toutefois, ces principes s'appliquant aux personnes investies de l'autorité publique protègent les élus dans l'exercice de leurs fonctions, sans préjudice des suites que pourrait entraîner au titre de leur responsabilité civile le fait que la faute ait revêtu un caractère personnel. Il appartient au juge administratif de déterminer ce qui est faute personnelle et faute de service pour répartir définitivement entre l'élu municipal et la collectivité publique, la charge de la réparation du préjudice causé à un tiers.

Ainsi, si une condamnation est prononcée pour faute personnelle, ledit élu doit en supporter les conséquences (Conseil d'Etat, 27 avril 1988, commune de Pointe-à-Pitre). De même, la collectivité publique qui a été condamnée par le juge à garantir la faute personnelle de l'élu, peut se retourner contre lui (Conseil d'Etat, 28 juillet 1951, Laruelle). Enfin, il a été jugé que " le conseil municipal ne peut légalement mettre à la charge du budget communal les frais exposés pour la défense du maire faisant l'objet de poursuites pénales que si les faits commis par le maire ne sont pas détachables de l'exercice de ses fonctions. " (cour administrative d'appel de Bordeaux, 25 mai 1998, M. André).

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 05:07
Le rapport pour l’année 2013 du Service central de prévention de la corruption (SCPC) ne figure pas encore sur le site du ministère de la justice, bien que le service soit rattaché à ce ministère. Cette discrétion est regrettable, car ce rapport est un indicateur d’alerte sur l’état de la probité publique en France.

D’abord, il confirme la faiblesse de la réponse judiciaire. Peu d’affaires de grande corruption sont jugées. Par exemple, sur les 30 infractions uniques de corruption active étudiées en 2012, seules deux d’entre elles ont fait l’objet d’une peine de prison ferme (pour 6 l’année précédente) pour une durée moyenne de trois mois. Le montant moyen des amendes ferme est de 2 217 € (850 € en 2011).

La réponse administrative est également faible. Presque tous les ministères ignorent les dispositifs d’alerte professionnelle en matière de probité publique. Et peu d’autorités sollicitent le concours du SCPC : en 2013, le Service a été saisi de 44 demandes: 2 émanant d’autorités administratives, 15 d’autorités judiciaires et 27 de particuliers, associations et conseillers municipaux.

Et malgré les réformes récentes, d’importantes carences législatives demeurent. Le SCPC rappelle en particulier le court délai de prescription. Certes, la jurisprudence fait de plus en plus souvent courir le point de départ de la prescription au jour où l’infraction est apparue et a pu être constatée dans des conditions permettant l’exercice de l’action publique. Mais cette jurisprudence est réversible et le principe est celui de la prescription triennale. Le législateur a refusé en 2013 de consacrer cette jurisprudence dans la loi.

La probité dans la vie locale
Une part importante du rapport est consacrée à la prévention de la corruption dans les collectivités territoriales. Les masses financières concernées sont importantes : 221,4 milliards d’euros de dépenses totales, dont 52, 6 milliards en investissements soit près de 75 % des investissements publics civils réalisés en France.

Pourtant, les facteurs permissifs de la corruption demeurent. Trop d’élus sont engagés dans des partenariats d’affaires avec des promoteurs, des aménageurs, des industriels et des grands groupes de services. Les contrôles sont faibles. En particulier, les chambres régionales des comptes disposent de pouvoirs, d’effectifs et de moyens de contrôle limités au regard des enjeux. Et les préfets, en charge du contrôle de légalité, sont “en position de faiblesse structurelle par rapport aux élus”.

En matière de commande publique, le droit est “mouvant et facilement contourné”: l’acheteur public dispose de nombreuses possibilités de détourner les règles pour avantager certaines entreprises à des fins d’enrichissement personnel, ou pour soutenir des proches, ou encore pour financer l’action politique”. Et le risque n’est pas moins élevé en matière de délégation de services publics et de partenariat public-privé.

Les propositions
Au regard de cette situation, le SCPC formule de nombreuses propositions, qui gagneraient à être mises en oeuvre.

Certaines recoupent les préoccupations d’Anticor. En particulier, nous avons demandé de subordonner la candidature à des fonctions électives à la production d’un extrait de casier judiciaire vierge de tout délit d’atteinte à la probité. C’était même une demande emblématique de notre plaidoyer en 2013, lors de la préparation des débats sur la transparence. Cette proposition a été rejetée à l’initiative du gouvernement au prétexte d’un “risque constitutionnel”.

Le SCPC reprend la proposition, qui figure dans la charte éthique Anticor pour les municipales, de mettre fin à une conception “accumulative” de la carrière politique locale: la fonction de maire doit être exclusive de toute présidence d’un autre exécutif local, comme la présidence d’établissement public de coopération intercommunale. Il reprend aussi l’idée de limiter le cumul des mandats locaux dans le temps à deux mandats successifs.

La charte déontologique des élus locaux proposée par le SCPC institutionnaliserait dans une certaine mesure le contenu des chartes éthiques d’Anticor.

Plus encore, serait rendue obligatoires l’élaboration et l’actualisation, à intervalle régulier, d’un plan de prévention des risques d’atteintes à la probité dans les collectivités et les entités les plus importantes du secteur public local.

Et comme Anticor, le SCPC défend la formation initiale et continue des élus locaux, qui devrait notamment comprendre un volet sur la prévention des atteintes à la probité. Le SCPC prévoit pour cela la création d’un Réseau des écoles de service public car certains partis financent déjà des vraies-fausses formations, et il faut en finir avec de type de pratiques.

Ce dispositif sera utilement complété par quelques propositions techniques, mais simples dans leur principe, pour endiguer la corruption en matière de commande publique. Il s’agirait :

de rendre obligatoire l’utilisation d’un logiciel de gestion des marchés publics et créer d’un fichier central de passation des marchés publics ;
de rendre obligatoire l’établissement de rapports de négociation ;
de clarifier le régime permettant de passer des avenants à un marché ou à une délégation de service public ;
de permettre l’accès effectif des conseillers aux documents afférents aux marchés et contrat en temps utile avant les réunions délibératives
d’imposer aux exécutifs locaux de rendre compte de l’exécution des opérations d’équipement.
Enfin, le conseil municipal doit pouvoir jouer pleinement son rôle, et l’opposition doit être convenable informée. A minima, le SCPC propose d’accroître le nombre des conseils afin d’éviter l’approbation sans débat ni contrôle de décisions préparées par l’exécutif local. Il avance aussi l’idée d’une traçabilité des décisions, notamment par la rédaction d’un procès verbal après chaque réunion.

La prévention du clientélisme en matière d’emploi local est bienvenue. Elle suppose en particulier d’améliorer la transparence du recrutement et de la promotion des agents en créant un portail national unique de l’emploi public local. De même, un statut protecteur pour les directeurs généraux des services, apparenté à celui des directeurs d’hôpitaux ou des directeurs d’offices publics d’HLM.

Les contrôles doivent être renforcés. D’abord, en interne, par l’obligation pour les collectivités de se doter d’une instance de contrôle et d’audit interne. Ensuite, les contrôles externes imposent le renforcement des pouvoirs des moyens de chambres régionales des comptes.

Enfin, des sanctions doivent être prévues. Comme le SCPC, Anticor a proposé de rendre les élus locaux justiciables de la Cour de discipline budgétaire et financière.

Et pour avoir souvent observé ou subi des refus illégaux de communication des documents administratifs, nous ne pouvons qu’approuver la proposition de sanctionner pénalement le non-respect des règles de communication des documents de gestions aux citoyens, qui se heurtent trop souvent à des refus illégaux de communication.

Autant de suggestions pour le législateur qui pourraient utilement enrichir la proposition de loi sur l’exercice du mandat par les élus locaux, et qui se substitueraient avantageusement à légalisation partielle des conflits d’intérêts prévue par ce même texte.
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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 20:47

droit de reponse marion finale 1droit de reponse marion version finale 2    tract arret            

 

 

 

Les questions principales : 

 

1/ Dans son tract, le maire écrit : "A aucun moment nous avons été accusés d'avoir effectué des manœuvres dans le seul but d'octroyer des passe-droits à nos enfants".

C'est FAUX >Réponse dans le jugement : "Considérant que l'infraction de prise illégale d'intérêts est caractérisée, il apparait en effet, que : ... leurs enfants ont été privilégiés, les attributions de logements n'ont pas été effectuées dans des conditions équitables..., que Melle X... présentait une situation d'urgence qui n'a pas été prise en compte et que sa demande est antérieure à 2009..."

2/ Le maire continue : "Nous n'avons jamais usé de notre pouvoir pour avantager nos enfants au détriment d'autres personnes".

C'est FAUX >Réponse dans le jugement : "Considérant que Mme Fr..., conseillère municipale, confirmait que le caractère d'urgence primait sur les dates des demandes; qu'il n'y avait pas de situation d'urgence pour les 3 enfants des prévenus (des élus) ; que sur la liste qui avait été établie, 2 dossiers, qui n'avaient pas été retenus, lui étaient apparus prioritaires, ceux de Melle Sa... et de M. Dj...; qu'elle ne se rappelait pas pour quelle raison ces deux personnes avaient été écartées..."

3/ Le maire écrit : "…tout au long de la procédure, notre intégrité et honnêteté n'ont pas été remises en cause. Il nous a juste été reproché d'avoir été présent..."

C'est FAUX >Réponse dans le jugement : "les prévenus avaient d'autant plus conscience de l'irrégularité de leur intervention que des membres du conseil municipal avait déjà été sanctionnés pour prise illégale d'intérêts ... que leur souci de ne pas participer au vote du 22 décembre 2009 est révélateur de la conscience qu'ils pouvaient enfreindre la loi ; que l'un des élus M. Ca… a attiré leur attention sur l'état du droit en la matière."  

4/ Le maire écrit à propos du montant des loyers votés : "... j'ai dû expliquer (à la Présidente du tribunal) que nous avions augmenté l'ensemble des loyers pour l'harmoniser en fonction des m2 occupés..."

C'est FAUX >Réponse dans le jugement : "…l'investigation (de la brigade financière) fait apparaitre qu'au 32 rue de Mitry, le prix (locatif) du mètre carré était compris entre 5,75€ et 6,50€ au lieu de 14,74€ dans la commune".

5/ Le maire : "…n''avons-nous pas été les victimes du moment? Je m'interroge"

C'est FAUX >Réponse dans le jugement : "Considérant que l'on observera enfin que deux des enfants des intéressés, malgré la décision rendue en première instance seraient toujours dans les lieux".

 

6/ Le maire s'étonne d'avoir :"appris sa condamnation par les médias".

C'est VRAI , fallait  être là >Réponse dans le jugement : "Compte tenu de l'absence des condamnés au prononcé de la décision…"

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 05:35

Information 18 juin2014 > http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2014/06/18/25001-20140618ARTFIG00190-une-vice-presidente-d-le-de-france-occupe-un-logement-social-parisien.php
Se loger à Paris n'a rien de simple. Pas étonnant que l'on ne quitte pas facilement à logement bon marché offrant un certain confort en pleine capitale. La situation devient plus problématique lorsqu'elle concerne une élue régionale et un logement social. Selon l'hebdomadaire Marianne , Michèle S, vice-présidente de la Région Île-de-France, habite depuis dix ans un appartement parisien réservé aux revenus modestes attribué par la ville de Paris.

La situation a été évoquée lors d'une mission d'information et d'évaluation sur le logement qui s'est tenue le 18 février, dont le procès verbal est consultable. Cette mission, présidée par un conseiller de Paris, avait vu le jour après des accusations de gestion «opaque» des logements sociaux en Île-de-France portées par la présidente du groupe UMP au conseil régional, fin 2013. Ses conclusions ont été rendues en juin.

Lors de cette mission, Michèle S a exposé le travail effectué autour de l'accession au logement social. La vice-présidente socialiste est en effet chargée de transmettre les dossiers de demandeurs aux bailleurs franciliens. À l'issue de son exposé, Olivier T, conseiller PS, l'interpelle: «Où habitez-vous vous-même, Madame S?» La réponse de la vice-présidente sur ce point n'est pas lisible dans le procès verbal (page 18) de la séance. Estimant répondre en son nom propre, et non en tant qu'élue régionale, Michèle S a demandé à ce que ses propos ne soient pas rendus publics, afin de préserver sa vie privée.
D'après Marianne, la vice-présidente aurait confirmé occuper un logement social financé par un prêt locatif intermédiaire (PLI) dans le XIIIe arrondissement parisien, depuis dix ans. L'appartement, d'environ 70 m², serait loué pour 1218 euros par mois.

Conflit d'intérêts ?

Le PLI constitue un logement intermédiaire: il est destiné aux classes moyennes ne pouvant prétendre à un logement social au vu de leurs ressources, mais affichant un revenu modeste. Problème: le plafond de ressources fixé pour une telle habitation en Île-de-France est fixé à 41.434 euros pour une personne seule. Or, selon l'hebdomadaire, l'addition des revenus mensuels de Michèle S dépasserait les 4600 euros, soit 55.200 euros annuels.

À Marianne, l'élue du Val-de-Marne assure n'avoir «demandé aucun passe-droit» et avoir pu accéder à ce logement en raison d'une «difficulté personnelle». Elle affirme également ne dépasser le plafond «que de 16 euros». Un écart d'évaluation qui pourrait s'expliquer par le fait que ses enfants soient à sa charge. Reste que la durée de l'occupation du logement - dix ans - interpelle.

Le principal point noir se situe cependant hors de toute question financière: Michèle S occuperait un logement loué par un bailleur parisien. Déontologiquement, la ville de Paris interdit à ses élus de bénéficier d'un logement social attribué par la municipalité, après de nombreux abus. Même fonctionnement du côté du Conseil régional. Les règles sont floues, cependant, lorsque l'élu d'une instance bénéficie d'un logement attribué par l'autre organisme, comme dans le cas de Michèle Sabban. Un point sur lequel la vice-présidente est restée évasive auprès de Marianne. Son équipe, contactée par Le Scan, n'a pour l'heure pas donné suite à la demande d'informations complémentaires.

Archives, Information décembre 2013 :

Alors que 140.000 ménages sont inscrits comme demandeurs de logements sociaux à Paris, cinq adjoints du maire Bertrand Delanoë vivent dans des logements sociaux au coeur de la capitale, selon les informations de Mediapart.

Le Figaro a déjà révélé le cas de l'adjointe chargée de l'intégration, qui loue un 56 m2 à 700 euros dans le XVIIIe, et celui de l adjointe en charge des seniors et conseillère PS du XIe, qui loue un appartement de 1 800 euros pour 100 m2.

Mediapart en cite trois autres: Un conseiller (PCF) de Paris depuis 2011, qui vit seul près du métro Saint-Fargeau (XXe) dans un appartement de 53m2 pour un loyer de 300 euros; L'adjoint à la vie étudiante (PS) depuis 2008, qui vit dans un appartement de 113m2 près du métro Jules Joffrin (XVIIIe) et dit payer 1900 euros par mois; L' adjoint (PCF) en charge de «Paris Métropole», qui occupe un 75m2 dans le XIIe et dit payer 1100 euros.

Le site d'information évoque enfin le cas d'une adjointe (PCF) chargée de la mémoire et du monde combattant, qui habite un logement de fonction dans une école maternelle dont elle n'est plus directrice depuis 2002.

Information >    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/04/97001-20131204FILWWW00569-cinq-adjoints-de-delanoe-vivent-dans-des-logements-sociaux.php

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 16:34
Lors d'un jugement, un condamné peut voir sa peine assortie d'un sursis. Cette peine, à condition qu'il n'y ait pas réitération au cours du délai fixé, ne sera pas mise à exécution. Ainsi, le sursis constitue une peine dissuasive qui tend à prévenir la récidive.

On parle de sursis simple lorsque le condamné n'est soumis à aucune mise à l'épreuve ni à aucun travail d'intérêt général.

L'obligation, en cas de sursis simple, est de ne pas être condamné à une peine pendant une période de 5 ans.

Pendant 5 ans aucun délit ne saurait être toléré... Même un bel excès de vitesse... Et même un petit s'il y a récidive.
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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 21:05
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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 08:12

Verdict complet pour les abonnés...bientôt...
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 15:33

parisien candidats condamnéselire-des-corrompus.jpg

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 19:03

Parution du décret d’application sur les conflits d’intérêts !

On ne pourra pas dire que le gouvernement perd du temps pour mettre en application la loi sur la transparence de la vie publique, promulguée le 11 octobre dernier : un décret d’application de la loi a été publié hier au Journal officiel, sur la complexe question de la gestion des conflits d’intérêts. Il concerne directement les maires et certains conseillers municipaux.
Le décret, dans son chapitre II relatif aux titulaires de fonctions électives locales, distingue deux cas.
Le premier concerne les responsables d’exécutif local, c’est-à-dire notamment, les maires et présidents d’EPCI à fiscalité propre. Ces élus, « lorsqu’ils estiment se trouver en situation de conflit d’intérêts », devront désormais prendre un arrêté « mentionnant la teneur des questions sur lesquelles ils estiment ne pas devoir exercer leurs compétences ». Ils devront alors désigner « la personne chargée de les suppléer ». Sur ces sujets portant à éventuel conflit d’intérêts, les élus « ne pourront adresser aucune instruction à leur délégataire ».
Deuxième cas : les conseillers municipaux titulaires d’une délégation de signature, ainsi que les vice-présidents et membres du bureau d’un EPCI à fiscalité propre titulaires d’une délégation de signature. Lorsqu’elles estiment être en situation de conflit d’intérêts, ces personnes devront en informer « par écrit » le maire ou le président de l’EPCI, en précisant « la teneur des questions pour lesquelles elles estiment ne pas devoir exercer leur compétence ». Le maire ou le président de l’EPCI devront en conséquence prendre un arrêté officialisant cette situation.
Il faut noter que contrairement aux dispositions concernant les déclarations de patrimoine, il n’y a pas de seuils dans la loi. Ces dispositions s’appliquent donc à tous les élus, à une exception : les maires, adjoints ou conseillers municipaux des communes comptant 3500 habitants au plus, visés au 2e alinéa de l’article 432-12 du code pénal. Cet article précise que « dans les communes comptant 3 500 habitants au plus, les maires, adjoints ou conseillers municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent chacun traiter avec la commune dont ils sont élus pour le transfert de biens mobiliers ou immobiliers ou la fourniture de services dans la limite d'un montant annuel fixé à 16000 euros ». La loi du 11 octobre 2013 précise explicitement que cette exception reste valable.
Concernant enfin les personnes « chargées d’une mission de service public », deux cas encore : ou elles sont titulaires d’une délégation de signature, et elles entrent dans la catégorie détaillée ci-dessus ; ou elles sont « placées sous l’autorité d’un supérieur hiérarchique ». Auquel cas, elles doivent avertir celui-ci de la situation de conflit d’intérêt, par écrit et « sans délai ». Si son supérieur la dessaisit du dossier, la personne concernée « ne peut prendre part à aucune réunion ni émettre aucun avis en rapport avec les questions en cause ».
Rappelons qu’aux termes de la loi du 11 octobre 2013, constitue un conflit d’intérêts « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction ».

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 21:42

Nombreux ont été choqués par les termes du bulletin municipal...

On nous annonce qu'une équipe de cambrioleurs...se sert dans nos maisons;

Mais ce n'est pas grave : c'est de la PETITE DELINQUANCE pour la mairie !!!!

DELINQUANCE

 

Témoignage d'une personne cambriolée (hors Compans) :

"Voilà, samedi nous sommes partis toute la journée. Et entre 17h et 19h, quelqu'un est rentré dans la maison, a fouillé dans les tiroirs, les sacs à mains, les armoires de la salle de bain, la garde robe: linges et sous-vêtements, vider mes sacs à mains sur le lit, a été même dans la cave. Mais le "visiteur" n'a rien volé et est reparti par la fenêtre de devant. Après discussion on me dit que c'est typique des gens qui recherchent que de l'argent liquide. Le voleur n'a rien pris (pas la télé, playstation, psp, pc portable, bijoux,...) même ce qui était facile à prendre. Il n'a rien dégradé, pas de casse.

Mais depuis, je prends des  calmants.. Je n'arrive pas à faire face. La journée ca va il fait clair mais une fois la nuit tombée, j'ai du mal. Mon mari est avec moi tout le temps. Tous est fermé la nuit et la soirée, portes fermées à clés, volets des fenetres et de la porte de derrière fermés, porte de la cave (qui donne ds la cuisine) fermée également à clé, porte de la cave (qui donne dehors dans le jardin) fermée à clé + verrou + bariquade. Mon mari et mon entourage me disent qu'il faut du temps que c'est normal mais j'ai peur de toujours rester dans cette angoisse. Je n'ai pas envie de déménager parce que je suis dans la rue de mon enfance où il ne s'est jamais rien passé.
On me dit qu'il ne reviendra pas, il a vu qu'il n'y avait rien donc il prendrait pas le risque de revenir. Et si il avait voulu volé qqchose il l'aurait pris directement.

J'ai tout pour me calmer et j'espère que le temps y fera qqchose...je vis dans la peur"

 

Visiblement, même si la dame n'a rien subit comme vol, elle en subit un grave traumatisme, imaginez si tout vous est pris... Mais superbe consolation, le traumatisme est dû à de la petite délinquance..(selon la commune)

 

Syllogisme communal : .

Si ce qui est calculé, ce qui est patiemment élaboré, ce qui donne lieu à des stratégies, à des collusions, des associations calculées... devient de la grande délinquance... on peut y mettre la prise illégale d'intérêts ?

Bah oui, ça choque moins, donc c'est de la grande délinquance, la petite délinquance choque... mais ce n'est pas grave !!!

Demandez donc à la municiplité la différence qu'elle fait entre petite déliquance, moyenne délinquance, grande délinquance ?

 

GRAND-GUIGNOL

Et puis alors, la phrase qui tue : "notre commune subit les foudres d'une petite équipe de cambrioleurs"... du n'importe quoi, la grandiloquence des "foudres"... "subir les foudres", c'est une expression qui signifie que l'on subit la colère de quelqu'un.

Compans serait donc victime de la colère des cambrioleurs ?

Bref, jamais bon, ni dans le fond, ni dans la forme...

 

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