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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 05:00

A compter du 1er juin 2015, de nouvelles exigences seront applicables aux établissements afin de prévenir et de mieux gérer les accidents majeurs impliquant des produits chimiques dangereux.
Cette directive est amenée à remplacer, d’ici le 1er juin 2015, la directive SEVESO 2. Le champ d’application de la directive SEVESO a donc été entièrement redéfini, sur la base de données nouvelles.

Mais au-delà de la simple adaptation réglementaire, la nouvelle directive SEVESO 3 renforce encore les dispositions relatives à l’accès du public aux informations en matière de sécurité, sa participation au processus décisionnel et l’accès à la justice.

Le but est ainsi d’aligner la directive sur les exigences de convention d’Aarhus. 

Les citoyens pourront ainsi avoir un accès direct, via Internet, aux informations relatives aux installations SEVESO situées à proximité de leur domicile, aux programmes de prévention des accidents et aux mesures d’urgence pour mieux réagir en cas de nécessité.  Ils pourront ester en justice s’ils estiment que leurs droits n’ont pas été pris en compte lors de l’installation d’un nouveau site SEVESO à proximité de leur domicile.


La nouvelle directive comprend également des dispositions visant à améliorer la façon dont l’information est collectée, gérée, mise à disposition et partagée.
En outre, la directive maintient le principe d’une proportionnalité des obligations entre établissements seuil haut et seuil bas. Certaines nouveautés sont cependant à noter, telles que le renforcement de la politique de prévention des accidents majeurs, qui devra garantir un niveau de protection accru dans tous les établissements, ainsi que de nouvelles obligations d’information à destination des populations en cas d’accidents majeurs.

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 16:52

Capture-la-marne-du-6-aout-2014-depart-de-nicole-klein.JPGNommé en conseil des ministres aujourd'hui, M. Jean Luc Marx devient le nouveau préfet de Seine et Marne.

Notons qu'en 2001, en tant que Directeur de Cabinet du préfet de la région Midi Pyrénées il avait géré l' affaire de l'explosion de l' usine AZF à Toulouse.

De bon augure, s' agissant du traitement de la complexité des problèmes de notre Zone industrielle dans laquelle trois usines sont qualifiées en risque exceptionel Seveso seuil haut...

Nul doute qu'il y sera particulièrement attentif.

 

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 20:49

L'ADENCA demande des précisions à la DRIEE sur les Centrales à bitumes :

"Nous sommes très inquiets, en particulier, pour la santé des populations riveraines et des enfants qui fréquentent les écoles de Compans et Mitry-Mory, en effet la zone industrielle de Mitry possède
2 installations de ce type.
Nous constatons que pour la CIFA Mitry-Mory l’arrêté date du 19/9/1991, cette installation est toujours classée sous l’ancienne rubrique 183 bis, c’est pourquoi nous vous demandons d’effectuer une inspection en vue de contrôler l’état des installations et d’imposer des prescriptions complémentaires à cet établissement conformes à la nouvelle législation en vigueur.
Nous sommes très inquiets également concernant la préservation de la ressource en eau de la Beuvronne, rivière qui reçoit les eaux de CIFA et MPRO Mitry-Mory, entreprises qui sont susceptibles d’utiliser de l’éthylène glycol dans leurs fabrications, produit dangereux en cas d’ingestion par les populations.
Or en 2009 des analyses ont révélé la présence d’Ethylène Glycol dans les prises d’eaux brutes de l’usine de potabilisation Veolia Annet sur Marne.
Un contrôle inopiné du 6 au 7 mars 2013 indiquait la présence d’une concentration d’éthylène glycol inférieure à 4mg/l à différents points de la rivière Reneuse, affluent de la Beuvronne.
Nous souhaiterions que vous imposiez des contrôles par un organisme indépendant de l’éthylène glycol à ces 2 entreprises avant rejet dans le milieu naturel et vers le centre d’épuration de Mitry-Mory.
Nous vous serions obligés de bien vouloir nous indiquer si des analyses de la qualité de l’air
sont effectuées par un organisme indépendant autour de ces deux établissements."

Consultez le blog de l'ADENCA : http://adenca.over-blog.com

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 21:31

parisien-du-8-fevrier-2014-remblais-illegaux.jpg

AFP 6 mars 2014 à 15:57

Digne de la mafia, un réseau d’enfouissement illégal de déchets, parfois dangereux, a été démantelé en région parisienne, impliquant l’un des piliers de la pègre dans la capitale.
Entre des dépôts sauvages dans les champs de la plaine de France, à 20 km au nord-est de Paris, des nuits dans des palaces, et des agriculteurs étranglés par les dettes, la police judiciaire de Seine-Saint-Denis a déniché un dénominateur commun, bien connu des fichiers de police: la famille Hornec.
«S’inspirant des méthodes de la mafia italienne», le clan, dont des membres ont déjà été condamnés pour du trafic de cocaïne, avait monté une société véreuse, qui s’adressait à des entreprises, de BTP par exemple, obligées par la loi de faire recycler leurs déchets, a relaté à l’AFP une source proche de l’enquête.
A prix cassé, les malfaiteurs leur proposaient de s’en charger. Mais au lieu de les traiter pour en faire du remblai, leur société RTR Environnement enfouissait ces résidus, parfois contaminés par de l’amiante, en toute illégalité, a-t-elle ajouté.
Au passage, des agriculteurs étaient menacés, ou piégés par des prêts à des taux très élevés, forcés en contrepartie d’abandonner leurs terres pour laisser les suspects y enfouir les déchets non-recyclables.
Cinq personnes devaient être mises en examen jeudi par un juge d’instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour extorsion de fonds en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et dépôts illégaux de déchets. Ils encourent jusqu’à 30 ans de prison.
Depuis plusieurs mois, ce terrain, coincé entre deux autoroutes, était dans le viseur d’une association écologiste locale, l’Adenca, qui s’inquiétait du ballet des camions. Pendant des mois, ils ont déversé des déchets, dont probablement des terres sulfatées qui ne doivent être abandonnées que dans des décharges.
Jeudi, on pouvait encore voir, derrière un panneau «RTR Environnement» et au milieu d’une terre gorgée d’eau, des talus de près de deux mètres de haut, et un engin de chantier à l’arrêt. L’association appelle désormais à «des contrôles des services de l’Etat sur ce qui a été déversé», pour éviter la pollution d’un cours d’eau tout proche, a déclaré sa présidente Mireille Lopez à l’AFP.
Au-delà de la fraude environnementale, l’enquête, menée par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a pu mettre au jour des abus de biens sociaux, et faire suspecter une participation à une fraude complexe, un «carrousel de TVA» aux frais du Trésor Public.
Les neuf mois d’enquête, lancés par un renseignement obtenu au sein du milieu du banditisme, ont aussi permis de saisir deux armes de poing, dont un pistolet colt 45.AFP

http://www.liberation.fr/societe/2014/03/06/un-reseau-d-enfouissement-illegal-de-dechets-demantele-pres-de-paris_985001

http://videos.tf1.fr/jt-we/2014/du-grand-banditisme-a-l-enfouissement-illegal-de-dechets-toxiques-8378908.html

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 21:41

URGENT - Fort de Vaujours : Confirmation officielle de la contamination radioactive
26/02/2014 : Nouveau communiqué du Collectif "Sauvons la Dhuis":
Mardi 25 février après-midi, à la demande des préfectures, le collectif "Sauvons la Dhuis" a été invité à participer à une campagne de mesures contradictoires de 3 points chauds dans l'enceinte du Fort de Vaujours. Deux de ces points avaient été identifiés par la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) dans le cadre d’une étude préliminaire conduite en 2001. Le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) s’était engagé à l’époque à décontaminer.

L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), a confié la réalisation de cette campagne de mesures à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et à l'Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (ACRO). La CRIIRAD a finalement été acceptée suite aux pressions des associations locales.

Depuis 2012, la CRIIRAD indique que les mesures réalisées par les associations en 2011 avec un compteur Geiger RADEX devaient être prises en considération et que l’absence de détection des points de contamination par les organismes mandatés par PLACOPLATRE (IRSN et BURGEAP) ainsi que par le CEA était probablement lié à un choix d’appareils inadaptés (voir la Vidéo CRIIRAD : http://www.criirad.org/vaujours/detection-uranium-appauvri-vaujours.html).
Lors de la réunion préalable aux prises de mesures du 25 février, la CRIIRAD a insisté pour que les mesures soient effectuées avec un contaminomètre alpha-bêta-gamma ce que ne prévoyait pas le protocole initial préparé par l’IRSN!!!

Le verdict a été sans appel : 2 zones de contamination ont été détectées au niveau des points PC4 et CEA1. Avec un bruit de fond naturel situé autour de 2 coups par seconde, les mesures de la CRIIRAD au moyen d'un contaminomètre sensible aux rayonnements alpha, bêta et gamma (Canberra MCB2) ont révélé une radioactivité à 37 coups par seconde à 20 cm en dessous du point PC4 et à 133 coups par seconde au contact du point CEA1.
Pendant les prises des mesures qui ont pris des heures, un micro fragment métallique s'est détaché du mur au point CEA1 avant de tomber au sol. La CRIIRAD a mesuré ce fragment, probablement d'uranium, à 140 coups par seconde (alpha-beta-gamma). Il a été ensuite prélevé par l'IRSN pour des analyses approfondies en laboratoire.
Lien vers la vidéo des prises de mesures et du fragment métallique radioactif qui s'est décroché du mur : http://youtu.be/a2kaDplvr8A

Rappelons que l'uranium est un produit très toxique à la fois sur le plan chimique et radiologique. Il est particulièrement dangereux par ingestion et plus encore par inhalation. Une exposition par contamination interne peut avoir sur le long terme des effets sur la santé sous forme de cancers et de leucémies.

Ainsi une contamination radioactive plus de 70 fois supérieure à la normale a bien été confirmée par la CRIIRAD en présence de l’ASN dans la casemate de tir TC1...

Le point CEA1 mesuré à une valeur 33 fois supérieure à la normale par les associations en mai 2011, avait été signalé à sa découverte par voie de presse, mais cette mesure a constamment été réfutée par les organismes de contrôles mandatés par Placoplâtre.

Ces contaminations radioactives ont donc été révélées en présence de la presse, de représentants des préfectures de Seine-saint-Denis et de Seine-et-Marne, d'élus locaux des villes de Vaujours, Courtry, Coubron, Villeparisis et Livry-Gargan. Des cadres de Placoplatre et des associations locales étaient également présents.

Par conséquent, comme la CRIIRAD l’avait rappelé en décembre 2012,

http://www.criirad.org/actualites/dossier2014/vaujours/remarques-CRIIRAD-CLCS-VAujours.pdf

, le Fort de Vaujours est bel et bien toujours contaminé par des matières radioactives. La controverse est donc terminée.
Voir le communiqué de la CRIIRAD en date du 26 Février sur cette campagne de mesures : http://www.criirad.org/actualites/dossier2014/vaujours/26-fev-2014.pdf
Devant l’incapacité accablante de mettre en évidence un point clairement identifié depuis 2011, quelle valeur peut-on accorder à toutes les analyses réalisées sur le Fort pour le compte de Placoplâtre depuis 2010 par l'IRSN, le BURGEAP et le CEA ? Comment de tels organismes peuvent-ils avoir montré autant d'incompétences ?
Il est temps désormais que les préfectures, les élus locaux, les parlementaires et le gouvernement Français prennent enfin la pleine mesure des contaminations radioactives et autres pollutions du Fort de Vaujours.
Nous leur demandons expressément de mettre un terme définitif au projet d'exploitation en carrière à ciel ouvert sur ce site : L’incompétence totale de l'ensemble des partenaires de Placoplatre à détecter les contaminations radioactives du Fort de Vaujours depuis plus de 4 ans est désormais la preuve irréfutable du caractère aventureux et particulièrement dangereux de ce projet situé à seulement quelques kilomètres de Paris et à proximité quasi-immédiate des premières habitations.

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 13:45

Environnement...

Encore, toujours et seulement sur COMPANS.ORG, seul à vous fournir les informations qui vous concernent !

 

Liquez sur les liens ci dessous :


RAPPORT CE TRAPIL 27 02 14

 

AVIS enquete publique TRAPIL 4 10 13

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 17:11

La GEREP viellit...
Le vieillissement des installations et les évolutions réglementaires imposent des investissements lourds et contraignants.... Les actionnaires ont pris la décision de suspendre l’activité d’incinération et de développer l’activité de collecte, tri, transit, regroupement de déchets dangereux.
L’article R512-74 (1) du code de l’environement permet à l’exploitant de suspendre son activité pendant une durée maximum de 2 ans, c’est le choix qu’à fait l’industriel.
Tant que l’arrêté sera valable soit 2 ans après la suspension de l’incinération, le site restera classé Seveso seuil haut.
Au bout de 2 ans après la suspension d’incinération l’industriel pourra soit reprendre l’incinération, en mettant aux normes ses installations, soit arrêter définitivement l’incinération.
Pour l’instant GEREP ne demande pas d’autorisation supplémentaire concernant le regroupement, tri déchets dangereux soit 5000 tonnes par an.
Il a été annoncé l'intention de licencier 20 personnes, créer 4 postes et reclasser 2 personnes.
Concernant les installations la 1ère autorisation date du 1/2/1976 soit 38 ans.
3 bacs ont été réformés
Il semblerait qu’il n’y ait pas d’aménagement particulier prévu.
Il serait souhaitable que la DRIEE fasse un contrôle complet des installations pas seulement les bacs mais les tuyauteries, joints….
DE L'ARSENIC en sous sol...?
Concernant la pollution de la nappe phréatique au vu du site officiel Basol il y aurait des problèmes au niveau de l’arsenic, des chlorures et du cis-dichloroéthylène !
Pour extrait : « les résultats de la campagne de mai 2012 montrent que les valeurs sont globalement stables à l'exception de fluctuations observées sur l'arsenic, les chlorures et le cis-dichloroéthylène sur certains piézomètres. »
CLIQUEZ>

http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 17:10
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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 21:53

Nous souhaitions vous donner des nouvelles de la pétition que vous avez signée et qui demande la vérité sur les pollutions du Fort de Vaujours..

 

LE COMMUNIQUE DES ORGANISATEURS :

Samedi 8 février 2014, malgré une météo particulièrement défavorable et des accès en transport en commun compliqués, vous avez été plus de 400 citoyens à participer, dans le calme, à notre manifestation, de Coubron à Courtry, afin d'exiger la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours.

Dans son communiqué, en date du 5 février, la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) a affirmé qu'il persistait "une contamination radiologique en particulier par de l’uranium appauvri utilisé par le CEA DAM" (ndlr : Commissariat à l'Énergie Atomique / Direction des Applications Militaires) "pour des tirs à l’air libre et en casemates" sur le Fort de Vaujours.

Cette association indépendante a également précisé qu'il lui était impossible d'évaluer les risques liés au projet de carrière de gypse à ciel ouvert de Placoplatre sans obtenir en préalable du CEA des "informations détaillées sur la localisation des fosses, canalisations enterrées et autres ouvrages susceptibles d’être contaminés en profondeur sur le plan radiologique, chimique et pyrotechnique".

Le 06 février, nous pensions qu'après une question au gouvernement demandant la vérité sur le Fort de Vaujours posée par une sénatrice de Seine-Saint-Denis, l'État aurait enfin pris ses responsabilités appréciant toute la mesure de la situation afin d'empêcher qu'une carrière à ciel ouvert ne soit ouverte à une quinzaine de kilomètres de Paris sur un site contaminé à l'uranium, comme l'affirme la CRIIRAD. 

Jeudi 06 février, au matin, des élus triés sur le volet dont beaucoup de la majorité, ont été invités à l'usine de Placoplatre pour être reçus par les dirigeants de cette société, des représentants du CEA ainsi que par les préfets du secteur. Un très important service d'ordre composé de forces de police et de vigiles missionnés par Placoplatre a été mis en œuvre afin que cette réunion puisse se faire à l'abri des regards et des oreilles indiscrets.

A l'issue de cette réunion à huis clos, l'affaire était entendue : tous les moyens devront être mis en œuvre afin de mettre un terme le plus vite possible à la dynamique de vérité sur le Fort de Vaujours du Collectif "Sauvons la Dhuis".

Cela commence le jour même, à 15h10, quand le ministre de l'écologie, en réponse aux questions de la Sénatrice, se met à lire une réponse ressemblant à s'y méprendre au discours d'un chargé de communication de Placoplatre!!!

Le lendemain, tandis que cela est prouvé au travers de publications officielles, de déclarations versées lors de l'enquête publique d'abandon du fort et des témoignages concordants de personnes ayant travaillé sur le site, Placoplatre lors d’une conférence de presse a affirmé qu'aucun tir à l'uranium à l'air libre n'a été réalisé de 1951 à 1997 par le CEA !!!

Voir l'article du Parisien "J'ai réalisé des tirs d'uranium à Vaujours", Publié le 12.06.2000.

Extraits du livre du CEA, si Vaujours m'était conté : "Placoplatre et le CEA s'opposent aussi à l'expertise reconnue de la CRIIRAD et réaffirment à l'unisson que le site a été complètement décontaminé tandis que le CEA lui même affirmait en 2000 que des "zones tellement contaminées avaient été noyées dans le béton compte tenu de l'impossibilité de les décontaminer". A l'époque, le CEA avait aussi admis qu'une "quantité d'uranium avait gagné la masse de gypse sous-jacente, via les réseaux d'eau pluviale et les puits d'infiltration" (Source : 2ème bureau des installations classées en préfecture)."

Concernant le point de radioactivité "CEA 1" sur lequel Placoplatre base toute sa stratégie de communication, Hélios Buissart, ancien vice-président de l'association l'effort de Vaujours, affirme avoir montré la contamination radiologique de ce point avec un compter Geiger à Placoplatre ainsi qu'à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) lors de plusieurs visites techniques du Fort, entre 2011 et 2012 !!! Ce point a-t-il été décontaminé depuis ?

La veille de notre manifestation, le couperet tombe. Le directeur de l'Agence Régionale de Santé d'île-de-France (ARS), malgré des demandes unanimes reçues de maires, de sénateurs et de députés de tous horizons politiques, refuse de commanditer des études épidémiologiques, afin d'investiguer sur les cas de cancers des villes situées autour du Fort de Vaujours. Dans un courrier adressé au président de la Communauté de Marne et Chantereine, il ose même écrire : "Souhaitant que ces informations vous aident à rassurer les populations concernées"!!!

Ainsi il a donc été décidé de tenter de confisquer la vérité aux citoyens.

Devant ces tentatives pour nous réduire au silence, les élus de Villeparisis, eux, ont voté dans le courant de la semaine, une motion parfaitement conforme à notre pétition. Nous espérons que les élus des villes de Courtry, Coubron et Vaujours sauront la prendre comme un bel exemple à suivre.

  Le collectif "Sauvons la Dhuis", malgré les pressions qui pèsent sur lui, reste plus mobilisé que jamais. De nouvelles actions vont être initiées car il est essentiel pour l'avenir de notre territoire que la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours soit révélée aux citoyens français.

Merci de continuer à diffuser et faire signer la pétition sur Change.org à l'adresse: http://www.change.org/FortdeVaujours

Rejoignez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/Sauvons-la-Dhuis/1378477362397996

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:13

l’Association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca) s'est inquiétée publiquement des analyses de qualité de l’eau sortant de l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne, la plus grande du département.
En effet, en 2013, les analyses du ministère de la Santé révèlent que l’eau distribuée par Veolia a été jugée onze fois non conforme.
En cause notamment une présence trop importante de carbone organique qui sont des indices clairs de pollution
En clair, des particules et des matériaux troublent l’eau qui coule au robinet de 350 000 Seine-et-Marnais habitant entre Roissy-en-Brie et le nord du département, au voisinage de la plateforme de Roissy-Charles-de-Gaulle. Aéroports de Paris a présenté un plan d’action de 50 M€ afin que les eaux de Roissy partent dans le réseau d’assainissement et non plus dans la Beuvronne comme Les rejets de glycol, utilisés en hiver pour dégivrer les avions. Cette molécule n’est pas mesurée...
La mauvaise qualité de l’eau d’Annet trouve son origine dans la concentration très importante dans le secteur de décharges, et notamment de décharges de déchets toxiques et ultimes. Aucun contrôle n’est réalisé dans la basse Beuvronne.
C’est notamment le cas de la décharge Rep Veolia à Claye-Souilly, la plus grande décharge de déchets ultimes de France.
La Seine-et-Marne, parfois surnommée « la poubelle de l’Ile-de-France », recueille 80% des déchets qui y sont produit.
Etonnant non ? Vous étiez avertis ? Maintenant vous savez...

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