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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 14:49

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:21
Excellent article d'un journaliste du Monde : Pascale Robert-Diard
Procès Xynthia: le monde perdu de René Marratier, ex maire de La Faute-sur-Mer
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2014/09/18/proces-xynthia-le-monde-perdu-de-rene-marratier-ex-maire-de-la-faute-sur-mer/

Depuis qu'une tempête a endeuillé et dévasté sa commune de la Faute-sur-Mer, René Marratier est un naufragé. Il a échoué sur une rive inconnue, dans un monde qu'il ne comprend plus. Avant Xynthia, il habitait une terre familière. Une naissance il y a 62 ans à Luçon en Vendée, une vie professionnelle commencée dans un garage et hissée, au fil des années, au rang de patron d'une petite entreprise de transport routier, une consécration sociale acquise en 1989 lorsqu'il est devenu maire de la Faute-sur-Mer pour la première fois et une satisfaction tranquille renforcée à chaque renouvellement de son mandat. Quatre élections, presque à l'unanimité, ça donne confiance en soi.

La commune grossissait aussi sûrement que ses certitudes. Le conseil municipal ronronnait, les délibérations ne traînaient guère, René Marratier maudissait les fonctionnaires de l'Etat et leur "acharnement administratif", ce n'était quand même pas eux qui allaient dicter ce qui était bon pour la commune et ce qui ne l'était pas, il le savait mieux que personne, le maire, ce qu'il fallait à la Faute-sur-Mer.

Les pavillons neufs au bord de l'eau se remplissaient l'été, fermaient l'hiver, on en construirait d'autres l'année suivante et celle d'après encore, ça ferait vivre les commerçants et tourner les entreprises des Fautais, qu'on distinguait toujours des résidents secondaires.

Mais au fil des années et des retraites encore heureuses, les secondaires sont restés plus longtemps dans leurs pavillons, certains d'entre eux ont fini par s'y installer définitivement. A la retraite, on a du temps. Le temps de lire, de s'informer, de créer des associations, de questionner Monsieur le maire et peut-être même d'aspirer un jour à le remplacer. René Marratier appelait ceux-là les "emmerdeurs".

Annette et François Anil en faisaient partie. Des obstinés, ces deux là, qui habitaient de l'autre côté de la digue. Toujours en train de se renseigner, de s'inquiéter sur la sécurité, d'écrire au préfet et de farfouiller dans les textes réglementaires. Depuis qu'ils avaient pris connaissance de l'arrêté préfectoral de 2005 qui alertait sur la nécessaire sécurisation de la digue, ils ne lâchaient plus René Marratier, l'interpellaient sur la "prévention des risques" dans les bulletins de l'Echo fautais qu'ils distribuaient eux-mêmes dans les boites aux lettres. Le maire ne prenait pas la peine de leur répondre, il avait rangé leurs "jérémiades" dans la catégorie de celles qui "n'intéressent que les défenseurs des petits oiseaux".

René Marratier a vu rouge quand Annette Enil est parvenue à s'immiscer parmi les membres du syndicat de la digue. Il a écrit une longue lettre à la sous-préfète pour se plaindre de l'élection de cette dame, "parfaitement incompétente", disait-il. Il pensait surtout, et une large part du conseil municipal pensait comme lui, qu'à force de parler de risque d'inondation, Annette et François Enil allaient nuire à la bonne image de la commune auprès des nouveaux candidats à résidence secondaire.

Un risque bien réel, celui-là, comparé à celui, si lointain, si théorique, de voir un jour l'océan se déverser sur la commune.

Mais Xynthia est arrivée. Et avec elle, tout a chaviré dans le monde de René Marratier. Devant le tribunal correctionnel des Sables d'Olonne qui le juge, avec deux de ses adjoints et le fils - agent immobilier - de l'une d'entre eux, pour avoir involontairement causé la mort de 29 personnes, les "emmerdeurs" d'hier ont été promus "lanceurs d'alerte". C'est comme cela que le président Pascal Almy les appelle, il insiste beaucoup sur cette expression, et il reproche avec dureté à René Marratier de ne pas les avoir écoutés.

Mais ce n'est pas tout. Parmi les "emmerdeurs" du monde d'avant Xynthia, il y avait aussi Renaud Pinoit, un ancien Parisien qui tenait un blog et se présentait régulièrement aux élections municipales où il ne récoltait que quelques voix. La tempête et sa tragédie ont fait de lui le président de l'association des victimes de l'inondation de la Faute-sur-Mer (AVIF). Là non plus René Marratier n'a pas su faire.

Il a continué de voir en lui l'adversaire du monde d'hier - "c'est, politiquement, quelqu'un qui s'oppose à moi, qui me dénigre", dit-il au tribunal - il n'a pas compris que Renaud Pinoit était devenu le héros du monde d'aujourd'hui. Avec ses victimes, leur "syndrome du survivant" décrit par les psychologues, leur besoin de compassion, de "cellule psychologique" et de "devoir de mémoire".

La liste des griefs est longue, que Renaud Pinoit a égrenée, mercredi 17 septembre à la barre. Il y a ce premier conseil municipal d'après Xynthia que le maire n'a pas pensé à ouvrir par une minute de silence. "L'absence de cette minute de silence, c'est très important. Elle a choqué. Pouvez-vous entendre cela, Monsieur Marratier?" a demandé le président.

Ce mémorial avec les noms des victimes que l'association réclamait et dont il ne voulait pas, leur préférant l'évocation, plus discrète pour les touristes, de vingt-neuf drapeaux flottant au vent. Ces demandes de rendez-vous qu'il n'accordait pas à l'association, ces phrases malheureuses par lesquelles il leur reprochait de trop parler aux médias et de ramener toujours La Faute-sur-Mer à son image de commune sinistrée. "Il faut tourner la page", disait René Marratier. "On a entendu aussi une adjointe nous dire: 'La Faute-sur-Mer, c'est quand même pas Oradour-sur-Glane", raconte Renaud Pinoit.

Le président intervient, la voix toujours aussi sévère. Il reproche à René Marratier de ne pas avoir incarné, face à la tragédie, le "recours" que l'on attend d'un maire. De n'avoir pas pris la mesure de la douleur des victimes. L'ancien élu tente de se justifier. Bégaye des formules aussi froides qu'un décret préfectoral. "Nous n'avons pas failli à notre mission. Il n'y a pas eu de manquement. Je vous le ratifie". Ses avocats assistent, impuissants, à son naufrage à la barre : J'ai fait ce que j'ai pu avec mes faibles compétences mentales et intellectuelles. Je n’avais pas les armes. J’ai des regrets bien sûr...", dit encore René Marratier.

Les mots se bousculent, ceux qui sortent ne sont pas ceux qu'il faudrait prononcer dans un moment pareil : Je ressens la même douleur que les victimes de Xynthia. Je suis moi-même sinistré...
La voix de l'ancien maire s'étrangle dans le micro. Derrière lui montent les murmures indignés des bancs des parties civiles. Face à lui répond le regard glacé des trois juges du tribunal. René Marrratier murmure alors, dans la langue de ce monde nouveau qui n'est pas le sien: Moi aussi, vous savez, j'ai le syndrome
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 12:59

compans eco quartier

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 21:02
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:28
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 15:08

Avec deux sites SEVESO, l'ancien périmètre d'étude était défini (première photo cercle rouge).

Maintenant avec trois sites SEVESO, le périmètre est réduit. Pourquoi ? Les dérives foncières prennent le pas sur notre sécurité...c'est à dire que nos municipalités ne réagissent pas...elles louvoient entre les réalités financières des entreprises tout en les fustigeant quand elles sont en face des riverains-votants et se taisent sur les projets imaginés dans les zones libérées par ces nouvelles zones?

Quid du danger? Quid de la proximité des "bombes volantes" que sont les avions? Quid de la théorie des dominos, du boil over?

Bref beaucoup de bla bla...écoutez vous même !!!! (Voir plus bas : enregistré à l'occasion de la réunion publique sur le PPRT de Mitry)

 

perimetre etude PPRT

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 17:35

Retrouvez l'article dans les archives de Compans.org.  

CLIQUEZ>>>PROCES : Xynthia... les responsables face à leurs décisions...  

Ce proçès sera l'occasion de tracer pour les années qui viennent, l'évolution de réponses judiciaires aux décisions de construire dans les zones à risques...suivez notre regard...

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 09:49

676111-incendie-dans-une-usine-a-ritterhude-le-9-septembre-

Une importante explosion s'est produite le soir du 9 septembre dans une usine de produits chimiques pres de Brême dans le nord de l'Allemagne, a indiqué un porte-parole des pompiers, qui n'était pas en mesure de dire s'il y avait d'éventuelles victimes. Selon un porte-parole de la police locale, interrogé par le journal Bild, "un employé de l'usine est porté disparu". L'explosion a été entendue sur plusieurs kilomètres et "plusieurs bâtiments" de l'usine sont manifestement en feu, a précisé le porte-parole des pompiers.

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Les habitants des environs ont reçu pour recommandation de fermer leurs portes et fenêtres, selon la radio locale Radio Bremen, tandis que des témoins ont fait état d'une épaisse fumée noire au dessus du site de l'usine. L'explosion s'est produite à Ritterhude, une ville de 15.000 habitants au nord de Brême, dans l'Etat régional de Basse-Saxe.
Selon le site internet du journal local Weser Kurier, le site appartient à l'entreprise Bergolin, qui produit notamment des peintures industrielles.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 23:00

Companais, responsable administratif communal, agents communaux, conseillers, lisez le dernier paragraphe de ce long article... Et vous comprendrez...

Vous le savez, le maire a été condamné pour prise illégale d'intérêts, il doit dorénavant rembourser les frais d'avocats que la commune a payé, car sa faute est personnelle. Il ne peut pas se cacher derrière sa belle écharpe de maire. Il a déjà favorisé ses proches en écartant des companais prioritaires des listes d'attribution de logements qui eux hélàs étaient en situation d'urgence...bref ce n'est pas joli joli... L'Arrêt de la Cour d'Appel est formel sur ce délit de favoritisme du maire.

MAIS il a aussi bénéficié d'avocats payés par la commune. il doit maintenant rembourser.

C'est la loi. Personne n'est au dessus des lois.

L'actualité démontre que certains élus oublient de payer ce qu'ils doivent...Notre bon maire doit payer ce qu'il doit à la commune....pas de phobie de remboursement à Compans ! Le sujet est brûlant !

L'association ANTICOR sera attentive à ce que toute la somme soit intégralement réglée, et que les montants des factures afférentes à cette affaire, existent et soient bien inscrites où elles doivent l'être... ( car sur le grand livre des comptes communaux, il semble, d'apres les premiers examens des experts comptables de l'association, que ce ne soit pas si évident...). Une attention particulière sera portée sur le fait que les montants de frais d'avocats ne soient pas minorés ou cachés dans d'autres prestations. On ne pourrait pas imaginer qu'il y ait des doutes... Ca serait du pénal... C'est pourquoi, la Chambre Régionale des Comptes et saisie, ainsi que la Trésorerie. S'il y avait des doutes sur la sincérité des montants, ce serait très grave...

Au fait, c'est dorénavant à Paris que ce dossier est étudié (qui fera jurisprudence et qui est scruté à la loupe par de nombreuses associations anticorruption) ... Le dossier n'est plus à Compans... C'est du lourd..!

Companais, pour information, sachez que vos conseillers municipaux indemnisés sont déjà informés par lettres recommandées avec AR personnelles de leur devoir de réclamer cette somme (c'est simple, ils n'ont qu'à appliquer la loi et réclamer ce qui est dû à notre commune).

Bref, les bons comptes font les bons amis, M. Le maire réglez vos dettes... Bien évidemment, les juristes spécialisés connaissent les vrais tarifs d'avocats pour la défense de 3 prévenus, en première instance...puis en Appel...car nous rappelons que VOUS avez souhaité aller en Appel...

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Question écrite n° 09026 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)
publiée dans le JO Sénat du 18/09/2003 - page 2819
M. Jean-Louis Masson demande à M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales de bien vouloir lui indiquer si, lorsqu'un maire est assigné devant les juridictions civiles ou pénales pour faute personnelle, la commune peut prendre en charge les honoraires d'avocat et les frais de justice.

Réponse du Ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales
publiée dans le JO Sénat du 05/02/2004 - page 294
Aux termes du quatrième alinéa de l'article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, " la collectivité publique est tenue d'accorder sa protection au fonctionnaire ou à l'ancien fonctionnaire dans le cas où il fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère d'une faute personnelle ". Le Conseil d'Etat a considéré que cette protection fonctionnelle relève d'un principe général du droit applicable à l'ensemble des agents publics, notamment des élus locaux (5 mai 1971, Gillet). Enfin, les articles L. 2123-34 (pour les communes), L. 3123-28 (pour les départements) et L. 4135-28 pour les régions) du code général des collectivités territoriales (CGCT) ont prévu, pour les élus locaux, un dispositif identique à celui existant au bénéfice des fonctionnaires, en vertu de l'article 11 de la loi de 1983. Ainsi, l'article L. 2123-34 dispose que : " la commune est tenue d'accorder sa protection au maire, à l'élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation ou à l'un de ces élus ayant cessé ses fonctions lorsque celui-ci fait l'objet de poursuites pénales à l'occasion de faits qui n'ont pas le caractère de faute détachable de l'exercice de ses fonctions. Lorsque le maire ou un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation agit en qualité d'agent de l'Etat, il bénéficie, de la part de l'Etat, de la protection prévue par l'article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ". Cette protection constitue une obligation pour la collectivité et donc un droit pour l'intéressé. Elle peut comporter le remboursement par la collectivité à l'élu de tous les frais engagés par lui pour sa défense : frais de déplacement engendrés par la procédure, frais d'avocat, et condamnations pécuniaires prononcées à l'encontre de l'élu (Conseil d'Etat, 28 juin 1999, Menage). De plus, si l'autorité compétente néglige d'assurer la protection due à l'agent public, ou l'assure de manière insuffisante, cette abstention ou insuffisance sont susceptibles de constituer une faute de nature à engager la responsabilité de la collectivité publique concernée.

Toutefois, ces principes s'appliquant aux personnes investies de l'autorité publique protègent les élus dans l'exercice de leurs fonctions, sans préjudice des suites que pourrait entraîner au titre de leur responsabilité civile le fait que la faute ait revêtu un caractère personnel. Il appartient au juge administratif de déterminer ce qui est faute personnelle et faute de service pour répartir définitivement entre l'élu municipal et la collectivité publique, la charge de la réparation du préjudice causé à un tiers.

Ainsi, si une condamnation est prononcée pour faute personnelle, ledit élu doit en supporter les conséquences (Conseil d'Etat, 27 avril 1988, commune de Pointe-à-Pitre). De même, la collectivité publique qui a été condamnée par le juge à garantir la faute personnelle de l'élu, peut se retourner contre lui (Conseil d'Etat, 28 juillet 1951, Laruelle). Enfin, il a été jugé que " le conseil municipal ne peut légalement mettre à la charge du budget communal les frais exposés pour la défense du maire faisant l'objet de poursuites pénales que si les faits commis par le maire ne sont pas détachables de l'exercice de ses fonctions. " (cour administrative d'appel de Bordeaux, 25 mai 1998, M. André).

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 20:49
Regardez votre feuille de taxe foncière... Et comparez avec les promesses du "candidat maire qui promet beaucoup".
Encore un mensonge politique de plus !
Demandez à ses conseillers des comptes...
Et si vous l'avez cru... grand bien vous fasse !
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