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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 20:40

Source Le parisien (R.C.)

Les pelleteuses sont entrées en action depuis ce lundi. Début décembre, la commune de Compans devrait en avoir totalement fini avec les 1 200 t de déchets sauvages qui s’étendent à perte de vue le long de la D 212 et de la bretelle d’entrée de la N 2. Ce terrain de 47 500 m², qui appartient à la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif), et donc, par extension, au ministère de l’Ecologie et du développement durable, voit depuis 2012 s’amonceler gravats de chantiers et déchets ménagers.

Si la Dirif annonçait début mai un nettoyage « avant la fin du mois de juin », l’opération a pris quelques mois de retard. « On a été contraint d’allonger l’appel d’offres, explique Éric Tanays, directeur des routes d’Ile-de-France. Au cours des visites du site, des déchets amiantés émanant de plaque de fibrociment ont été découverts en petite quantité, ce qui a nécessité une modification du cahier des charges. » Au vu du protocole spécial imposé par ce type de déchets, « le plan de retrait a nécessité une opération plus longue », précise encore Éric Tanays. Le coût total de l’opération s’élève à 250 000 € TTC, et non à 1 399 000 € HT, comme annoncé sur la plate-forme de publication des attributions des marchés publics. Un chiffre qui avait fait bondir quelques proches du dossier. À l’origine de ce grand écart… une faute de frappe, semble-t-il. Il fallait en fait lire 139 900 € HT, soit 170 000 € TTC concernant le nettoyage. Ajoutez à cela 80 000 € dévolus à la sécurisation du site une fois le déblaiement terminé, et la boucle est bouclée.

Ces travaux, qui devraient se terminer fin octobre pour le nettoyage, laisseront ensuite place à une période de sécurisation de la zone, qui aura cours durant la deuxième quinzaine de novembre. Cette opération pourrait aussi permettre à la Dirif, impatiente d’en finir avec ce terrain miné, d’accélérer ses négociations avec la ville de Compans, intéressée par le rachat du terrain (lire encadré). « Les discussions se poursuivent, et elles sont constructives », assure Éric Tanays.

En attendant l’épilogue, se pose pour le moment la question du traitement de ces déchets et de leur destination finale. Mireille Lopez, présidente de l’association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), ne cache pas son inquiétude à ce sujet. « Je suis allée sur le site ce mardi matin, je me suis aperçue qu’on ne triait pas les déchets, s’alarme-t-elle. On ne veut pas que pour une histoire d’argent, ce soit envoyé n’importe où. Il faut trier les déchets correctement, avec des bennes, l’Etat ne peut pas faire n’importe quoi ! ».
Sur ce point, Mathieu Gauchard, chef de secteur Ile-de-France Ouest de la société Guintoli, qui a remporté l’appel d’offres, précise que les déchets amiantés seront gérés par un sous-traitant, dans le cadre d’une procédure réglementaire spécifique. Par ailleurs, « les pneus, la peinture et le bois sont triés séparément, le reste va aux Dib (NDLR : déchets industriels banals) ». L’ensemble des déchets est amené à la décharge Veolia de Claye-Souilly.

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