Un jugement qui va dans le même sens que celui qui a condamné l'actuel maire de Compans à de la prison avec sursis et une amende en juin 2014... Quand comprendront-ils, que c'est être malhonnète et que c'est interdit de favoriser leur famille... Le jugement devrait faire rêflechir.... Même encore maintenant à Compans... car à les entendre ils sont toujours blancs comme neige... Mais, ouf, la justice finit toujours par passer...
INFO le Parisien 92 (Thibault Chaffotte) :
Le maire du Pessis Robinson est « scandalisé » par cette « décision complètement démesurée », dont il va s’empresser de faire appel car il a été condamné ce vendredi après-midi à Nanterre à une peine de six mois de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende et trois ans d’inégibilité, pour « prise illégale d’intérêt ».
La justice reproche à l’élu d’avoir permis à sa fille d’obtenir un logement social avec terrasse, dans sa ville.
Cette dernière, présente à l’énoncé du jugement, était quant à elle poursuivie pour recel de bien provenant de trafic d’influence. Elle a écopé de 2000 euros d’amende avec sursis. (NDLR : à noter !)
L’enquête avait été ouverte au parquet de Nanterre en 2012, après un signalement du groupe d'opposition au conseil général des Hauts-de-Seine. Lors du procès, le maire du Plessis avait réaffirmé avec force qu’il ne comprenait pas pourquoi ses enfants n’auraient pas le droit au même traitement que les autres, et notamment l’accès au logement social de la ville. « Au vu de sa qualité de membre de la commission d’attribution des logements et maire du Plessis-Robinson, […] Le maire a pris, reçu et conservé un intérêt indirect, soit l’attribution d’un logement social à sa fille, ce qui permettait à cette dernière de quitter le domicile familial à moindre coût, a expliqué ce vendredi la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel. Il avait aussi un intérêt direct, puisque cela lui évitait de payer un loyer dans le parc immobilier privé ».
La magistrate relève aussi que « le fils de du maire a formulé lui aussi une demande de logement social au Plessis-Robinson ». ( NDLR étonnant non ?!!!!)
S’adressant à la fille du maire : « Mme vous saviez, vous l’avez dit à l’audience, que votre père occupait des fonctions à l’office HLM des Hauts-de-Seine, et en particulier à la commission d’attribution des logements. Ce que le tribunal qualifie d’entêtement à vivre au Plessis-Robinson pouvait être satisfait par une dépense partagée par vos parents respectifs ». Evoquant des travaux menés dans l’appartement HLM par les parents du compagnon de la jeune femme, la présidente a pointé l’absence de « problèmes financiers ».
Ma fille avait déposé un dossier depuis trois ans, elle remplissait tous les critères, et comme tout le monde, elle a fait la queue à l’office. Moi, je n’étais pas à la commission, je ne suis pas intervenu. J’ai essayé de l’expliquer aux juges, mais que voulez-vous, nous sommes dans le 92, donc tous considérés comme des voyous. Les juges ne m’empêcheront pas de faire de la politique. Ma légitimité vient des habitants », appuie celui qui a été largement réélu à la tête de sa ville l’an dernier.